fredericpetitjean

World of words

  • À propos
  • EVENEMENTS

Terrain de « Je »

Publié par fpetitjean le 24 novembre 2018
Publié dans: Articles. Tagué : black Friday, Carambar, gilets jaunes, Nutella. Poster un commentaire

Black Friday et Gilets jaunes,

Vous remarquerez que le plaisir est en anglais et les emmerdes en Français… De quoi passer une bonne nuit blanche.

 Donc notre vie ne cesse de se colorer… Bien…

Personnellement je ne porte pas de gilet jaune, non pas que je ne respecte pas le mouvement, mais j’ai été suffisamment irradié dans ma vie, pour désormais être visible dans la nuit sans besoin de porter un quelconque ajout vestimentaire. La radiothérapie une autre façon de briller…

Je reste circonspect sur les cibles choisies… Les gens.

J’ai à mon actif un nombre impressionnant d’erreurs et de défauts, sans omettre une bonne valise de casseroles et des travers tout à fait remarquables, mais il ne me semble pas avoir voté ne serait-ce qu’une seule loi, ni d’avoir décidé depuis mon canapé une quelconque augmentation de taxe.

Je trie mes déchets, je n’achète plus de Nutella à cause de l’huile de Palm (mon plus grand sacrifice à la cause) je ne jette plus mon emballage de Carambar par la fenêtre de ma voiture (parce que la vitre électrique ne marche plus, mais ça compte quand même…) je ne mets plus de noeud papillon à Cannes (Je sais j’ai du courage) Bref je me suis adapté…

Pourquoi donc bloquer les gens qui subissent, il suffirait de poser un gilet sur chaque radar, et la route serait déjà bien plus agréable… Ou bien de pique niquer juste devant, afin de ne pas dépérir tout en revendiquant.  L’Etat (j’ai du mal à mettre la majuscule obligatoire) rirait déjà beaucoup moins.

Postez vous devant la bourse er il n’y aura plus de spéculations… On ne pourra plus acheter le droit de polluer,  de faire de l’argent sur la famine au Bangladesh (Faut dire aussi que celui qui a pensé à insérer le mot « dèche » pour nommer son pays n’a pas été très inspiré. le Banglarich aurait certainement mieux marché), ou, pour terminer sur la spéculation… Que le budget du PSG soit dix fois supérieur à celui de l’éducation nationale !

N’apprenez plus… Courrez !

Fuyez même je dirais… Plus les gens seront ignorants et plus on leur fera croire n’importe quoi. C’est bien pour ça que l’Eglise à interdit la lecture et l’écriture aux gens pendant des siècles…

Méfions nous de ceux qui ont besoin de répéter qu’ils nous veulent du bien, qu’ils veulent la paix ou notre bonheur… S’ils le faisaient vraiment il n’y aurait nul besoin de le rappeler aussi souvent.

Ils font le Black Friday chez Apple ?

(Je dis ça je dis rien)

 

Intelligence Artificielle

Publié par fpetitjean le 27 octobre 2018
Publié dans: Articles. Tagué : Intelligence artificielle, Maître Gims, Trump. Poster un commentaire

Je n’ai jamais compris l’association des deux mots… Comme le disait Brassens, quand t’es con, t’es con ! Intelligence artificielle… Pourquoi pas alors « racisme tolérant  » ou « fainéantise active, ou politique efficace »

… Bref…

 

Immédiatement j’ai pensé qu’on allait enfin transmettre aux machines, aux ordinateurs et aux robots une des plus vieille spécificité de l’homme… La connerie.

Les ordinateurs polluent, donc ils sont bien dans la lignée humaine mais si en plus ils deviennent cons, qu’est ce qui va nous différencier d’eux ? Qu’est ce qu’il va nous rester ?La bêtise c’était notre dernier refuge, on s’y engouffrait à pieds joints, en bagnole, dans les stades comme aux urnes, en ville comme en campagne, on a bâti notre monde la dessus… On va pas renoncer si près du but alors qu’on a presque anéanti la planète sans rien demander à personne. On va pas laisser les machines finir le boulot pour nous !

Ça serait trop bête…

On avait pourtant tout organisé comme il faut… Les pays qui vendent le plus d’armes au monde garantissent la paix, les religions qui prônent l’amour sont les premiers fournisseurs de cadavres, les prêtres s’occupent bien des enfants, la nourriture tue, les rappeurs tiennent des boutiques de duty free, Facebook crée des amis, les joueurs de foot font la mode, les banques dévalisent les gens, La bourse spécule sur la pollution, Trump est président,  et maître Gims vend des disques…

Alors à quoi bon des machines »plus intelligentes » que nous ? C’était pas dur ça… C’était gagné d’avance, c’était même pas l’objectif ! Même le bousier (Insecte qui fait des boulettes avec la bouse de vache)  est plus intelligent que l’homme puisqu’il ne détruit pas ce qui le nourrit. Nous on a ruiné notre planète… Pire… On vénère dieu en regardant vers ciel (qui par essence n’est que vide) alors que sous nos pieds se trouve le truc magique… La nature… Qu’on ratisse sous prétexte de croissance… Qu’on anéantit pour survivre et qu’on pollue pour produire… « Mangez cinq légumes par jour pour être certains de finir sous chimiothérapie. »

Ultime et final accomplissement d’une espèce qui à consacré son énergie à être ridicule. Tu m’étonnes que les extra -terrestres ne reviennent plus… On doit être constamment dans le bêtisier de la galaxie… Et encore une image qui nous prévient de la terre… Ils construisent un mur entre le Mexique et les US…

L’intelligence artificielle ne serait donc qu’un synonyme de connerie humaine.

Pour m’ôter un dernier doute je suis aller lire les plus récents articles qui s’y intéressent. La plupart admettent qu’en 2050 la machine aura dépassé l’homme, ( à la course ça m’étonnerait)…

2050… Si les ordinateurs pouvaient se presser un peu plus… Parce que d’ici là on a encore le temps de faire pire…

 

 

 

 

Nul ne peut nous entendre…

Publié par fpetitjean le 14 août 2018
Publié dans: Non classé. Poster un commentaire

Et parfois c’est plus souhaitable…

Combien de fois je parle d’une chose quand mon cerveau me hurle de me taire… J’ai pris ça pour des Acouphènes, ce n’était que des hurlements…

J’ai cru que j’entendais mal alors que je captais tout… Heureusement que nul ne peut nous entendre penser.

Quel délicieux cauchemar cela serait… Ne plus pouvoir se cacher derrière la parole, cette ombre qui dit « toujours » quand on pense « jamais ».

Entendre l’autre, même s’il est muet.

Ca finirait en pugilat c’est certain! Combien de fois ai-je pensé « non » pour un « oui » prononcé… « C’est beau » quand je trouvais ça moche, « bon » quand j’étais au bord du vomissement, et « Woaaa » pour un « bof ».

Je marche à l’envers, j’avance de travers, je n’ai plus de repères, j’ai beau regarder devant ou derrière… Quand on est seul il ne reste que la pensée… Que la vérité.

Cette voix qui n’est pas tout à fait la nôtre.

La première fois que j’ai entendu un enregistrement de ma voix, je me suis aperçu que celle de ma pensée était différente !

Un vrai choc !  J’avais six ans. Cette voix… Ce n’était pas la même… J’avais du mal à m’écouter parler, cela devenait insupportable… On aurait dit un autre !

Qui aime sa voix d’ailleurs ?

Alors où est la parole ? Comment faire entendre la vraie voix…?

A cet instant je me demande si la voix de la pensée de Céline Dion a aussi l’accent Canadien… C’est stupide mais qu’est-ce que j’aime ça la stupidité…  C’est comme les yeux d’une baleine… Elle a tout à la bonne taille sauf les yeux… Je n’ose pas penser à des lunettes pour baleines… Si j’y pense. (Je pense donc je m’égare… Et la taille de l’opticien… Stop !!)

La pensée va tellement plus vite que la parole, quelle épreuve d’être obligé d’attendre la fin d’une phrase, non ?

Tu m’aimes ?

Les phrases courtes sont les plus cohérentes avec la pensée finalement…

Le temps que l’on met à répondre… Ces mille pensées contradictoires qui se bousculent avant de dire… Lundi oui je t’aimais, mais mardi je n’ai pensé qu’à moi, mercredi c’était moyen, mais jeudi pendant trois minutes il n’y avait que toi… Vendredi j’ai pensé à quelqu’un d’autre mais ce n’est pas grave tu sais… Samedi je t’ai oublié et Dimanche j’étais tellement content de te voir.

Qui est capable d’entendre ça?

J’aime la nuit parce que personne ne me voit, parce que mes cicatrices trop visibles maintenant disparaissent dans la pénombre… Parce qu’enfin ma peau n’a plus qu’une seule couleur… Et que le silence donne toute sa place à la pensée.

Comment pense alors les gens qui parlent tout le temps ?

Ont-ils le temps d’entendre la vraie voix?

Chut…

« C’est dans l’ombre que les cœurs causent… Et c’est quand on voit un peu moins les gens, qu’on dit un peu mieux les choses… »

Paul Geraldy.

 

 

 

 

Last Step. Last Day

Publié par fpetitjean le 2 avril 2018
Publié dans: Articles. Tagué : David Gyasi, Jean Reno, Joe Anderson, Sarah Lind, Thierry arbogast. Poster un commentaire

Voilà c’est fini…

 

Dernier clap, dernier silence… Dernier « ça tourne » et dernier « Action »…Il y a eu un petit moment de flottement… Tout le monde sait sur le plateau que c’est le dernier jour et personne ne réalise vraiment… Et puis le silence c’est arrêté, cette petite apnée générale a cessé et tout le monde c’est embrassé.

 

Je suis allé me coucher, tout habillé… Quand je me suis réveillé le lendemain, il y avait trop de lumière dans ma chambre, je me suis levé d’un bond ! Panique ! J’étais en retard sur le plateau, ils avaient du commencer à tourner sans moi… Et puis je n’ai réalisé que là… Je me suis assis sur le lit… Toutes les peines et les douleurs sont réapparues comme par magie… Mes épaules, les cicatrices, le dos… J’ai vieillis en quelques secondes. Loin de tout. « Cut » ! « On la refait »!… Mais rien n’a bougé dans ma chambre, ni la lumière, ni le cadre… Il ne s’agissait juste que de la vraie vie.

La seule.

Tout est devenu plus lent, moins esthétique, moins travaillé, mais un peu plus vrai…

Il y aura la fête ce soir, les adieux d’une famille éphémère qu’on souhaiterait éternelle, les sourires, les larmes, les discours, la vodka, les mots qui ne viennent pas toujours et les rires. Le sourire d’Andreï, la barbe de Dima, la voix de Thierry Arbogast, le regard de Julien, Anna,  Alena, Joe, Sarah, David, Natacha… Je n’oublie personne, j’ai les souvenirs de chacun… Le visage de Sarah Lind dans la neige… Jean Reno qui apparait à l’écran, David Gyasi qui avance dans le couloir , Joe Anderson qui mange son 13ème hamburger parce qu’il fallait refaire la prise, la voix de François, le micro du perchman dans le cadre…

Le tournage est terminé et le film ne fit que commencer…

 

The Last Step. Day 13

Publié par fpetitjean le 12 mars 2018
Publié dans: Articles, Non classé. Tagué : Carpates, David Gyasi, Joe Anderson, The Last Step. Poster un commentaire

Les Carpates sont derrières nous !!

Finis les tournages à -27, les pieds glacés, les doigts qui ne répondent plus, les caméras qui se bloquent, les dents qui gèlent et les opérateurs qui éternuent en plein milieu de la prise.

Je ne dis pas que l’on va tourner en maillot de bain, mais cette fois nos habits pèseront moins lourd que nous !

C’est aussi la dernière fois que je tourne avec des animaux… Enfin des trucs sauvages.

Pour le coup c’était des loups.

Quand à la dernière prise l’un des deux prédateurs c’est mis en tête d’arracher le filin d’acier qui le retenait… Plus un mot dans l’équipe… Plus une respiration… Aucune application anti-loup sur mon smartphone… J’ai dit tout bas un pitoyable « Action » pour que ça tourne… Mon cadreur habituellement sourd comme un pot a entendu du premier coup… Le preneur de son tremblait tant que sa perche menaçait de rentrer dans le cadre à chaque seconde… Plus une maquilleuse… Plus un déco… On était plus que quatre…

Miraculeusement ça a tenu.

Le soir on a fêté ça à la vodka… Joe Anderson (Twilight) a bu plus de bières en un seul soir que moi dans toute ma vie ! En même temps j’aime pas la bière.  David Gyasi (Interstellar) a oublié d’enlever ses bouchons d’oreilles qu’il portait pour les scènes où il tirait des coups de feu… Il pense maintenant que la vodka rend sourd…

Enfin nous voilà de retour à Kiev pour la seconde partie du tournage… Quelle magie de découvrir cette fois l’intérieur du chalet en studio…

Une maison dans une maison… J’ai l’impression de voir un jouet géant !

Incroyable… Féérique… Sublime… Je sais à ce moment là que le cinéma c’est exactement ça…

Pour de faux mais en vrai !

C’est tellement bien fait… Que même sans caméra on oublie qu’il ne s’agit que d’un décors… j’ai six ans… Je souris comme à mon premier nounours en guimauve.

 

Et je ferme les yeux pour mieux savourer…

Jusqu’à là ça va… Jusqu’à là ça va…

THE LAST STEP. DAY 4

Publié par fpetitjean le 25 février 2018
Publié dans: Articles, Non classé. Tagué : David Gyasi, Jean Reno, Joe Anderson, Sarah Lind, The Last Step. Poster un commentaire

Voilà ça y est…

Premier clap, premier cut, premier « On le refait une fois! » Premier « Elle est bonne ! » (la scène bien entendue), les jours s’enchainent comme les perles d’un collier que j’espère magnifique. J’aime pas les huitres mais bon…

Jean Reno est arrivé hier… Au fin fond des Carpates! Franchement on a plus peur de Dracula quand il est là…

Moi je faisais légèrement gaffe quand même,  je mangeais un peu d’ail au cas où… Là c’est cool je vais retrouver une haleine décente.

Il est entré dans son rôle, comme un futur propriétaire en train de découvrir sa prochaine demeure… Pas à pas.  Cheveux coupés, barbe taillée…La première lecture entre Sarah Lind et lui est chargée d’émotions, plus personne ne triche, les âmes sont nues et le comédiens se livrent. Je regarde, je savoure… Les personnages ne m’appartiennent plus… Ils existent.

 

Les premiers jours de tournage ont été éprouvants mais tellement riches en incroyables surprises. -14… -17 et le vent d’altitude qui vous brûle les oreilles… Mais personne ne bouge… Tout le monde reste concentré sur sa tâche… Des fois je me demande s’ils ne sont pas congelés… La prochaine fois j’écrirai une comédie aux Bahamas.

Et hop, premier plan séquence au bout du troisième jour, deux heures de préparation la veille, en pleine nuit avec mon chef op et mon premier assistant… Dessins, répétitions, mouvements… Le lendemain matin, tous les techniciens se planquent pour ne pas être dans le champ quand la caméra tourne…

« Turbo Kiff et Anti Seum. »

Le premier jour de repos est aussi crevant qu’un lundi… On arrête pas, faut vérifier tout… Sauf qu’il n’y a pas de caméras qui tournent. Je suis à fond… Même au resto quand les plat arrivent je dis « Action… » C’est n’importe quoi… Je vérifie les angles d’arrivée de la serveuse, et une fois qu’elle est partie je dis « coupé ! »

Pitiful… (J’aime bien ce mot anglais, ça fait bilingue je trouve)…

Grève de vannes ukrainiennes, hier j’ai eu le droit au sauna à 80 degrés et un saut dans la neige. (L’équipe de tournage ne m’avait pas dit pour la neige… Evidemment je n’y serais jamais allé) J’avoue un grand manque de courage thermique. Sont dingues ici…

David Gyasi (Interstellar) , et Joe Anderson  (Twilight) viennent de nous rejoindre sur le film… Quelle chance…

Voilà…

Il n’y a pas tant de pas que ça entre le rêve et la réalité…

Il y a quelques semaines à peine je me demandais comment respirer avec ma trachéotomie et là je fais des nuages avec ma bouche quand je respire…

Il ne suffit pas d’y croire… Mais si en fait…

 

 

Tournage – 5 Jours

Publié par fpetitjean le 17 février 2018
Publié dans: Non classé. Poster un commentaire

Plus que cinq jours avant le clap de départ…

Il manque encore deux acteurs, un décor, mais les caméras sont là, le chalet est construit, les comédiens arrivent, Jean Réno répète tous les jours, Sarah Lind travaille la poutre pour une scène, Les costumières font des merveilles et l’équipe avance dans le même sens. Tout ça dans 3 langues différentes… Anglais, Français et Russes, entre « Spaciba Beaucoup », « Welcome tout le monde » et c’est enough Pour the moment… On s’en sort.

Cascadeurs, dresseurs, armurier, chacun défile avec son paquets de questions. Celui qui s’occupe des armes fait 200 kg du coup tout le monde est d’accord dès qu’il ouvre la bouche, ce qui question haleine nous rappelle Tchernobyl à chaque respiration.

Les seconds rôles défilent pour essayer leurs costumes. le camion charge les lumières, les optiques, les accessoires et Anna refait dix fois la liste pour être sur de ne rien oublier. Thierry Arbogast notre chef op bloqué sur le tournage de Besson nous appelle pour savoir si tout roule en râlant cela va de soi.

Demain départ pour les Carpates… Premier lieu du tournage à 1800m d’altitude pendant dix jours…  1h d’avion, 3h de train et cinq de voiture… Nous commencerons le tournage Jeudi par la scène la plus compliquée… Celle de l’accident. Mon premier tour de manivelle se fera dans la neige avec une demi douzaine de cascadeur, deux doublures et 3 caméras…

Par ordre d’apparition… Géna (Cadreur) Anna (Assistante) Jean-Luc (Producteur) Yvan (Décorateur) Natacha et Dima (Assistante et 1er Assistant)

 

 

 

Sun… Day

Publié par fpetitjean le 11 février 2018
Publié dans: Articles, Non classé. Tagué : Aznavour, Kiev, Tchernobyl. 3 Commentaires

Allée des yaourts bulgares dans un supermarché Ukrainiens un dimanche après midi dans la Banlieue de Kiev, je touche le fond…

J’avais bien précisé avec ma voix Trachéotoméé, « please at the Champ » (Qui est un café du quartier)… Il m’a emmené dans un Auchan de banlieue à la frontière Russe… (Merci Ludo…).

La bohème de Charles Aznavour dans les oreilles finit de me mettre à genoux. A défaut d’un rayon suicide, je file à l’agence de voyage en face, qui propose un week end à Tchernobyl pour 30 euros… (Réel)  Woaaa… si je prends la formule complète j’ai le droit à un tour en char et un tir de kalashnikof. (Tout aussi réel)

Savent s’amuser ici.

 Ils n’ont rien sur Hiroshima ?… Je passe.

Je sors… Entre deux Lada et une Traban je me fraye un chemin vers ce qui ressemble à un taxi. Ni lui ni moi ne parlons la même langue, je dois expliquer avec mes moufles et ma voix de Alf que je veux retourner absolument à l’hôtel. La carte géographique offerte généreusement à la réception du Fairmont à la merveilleuse idée de s’envoler au moment où je la déplie.

Bien…

Je ris, je m’assoie et je lui dis de rouler. Sur sa radio qui n’émet qu’à gauche (Normal dans un ancien pays communiste) un chanteur Ukrainien chante les succès de Claude Barzotti… Non finalement je n’avais pas encore toucher le fond… Il existe donc des étages en dessous !

Je ne sais plus du tout où je vais… Sur fond de « Je vais t’apprendre à aimer » en Russe…  (Devrait plutôt apprendre à chanter…) Je crois reconnaître un pont au loin que je vois depuis ma chambre d’hôtel… Je descends du taxi presqu’en marche. ( Sur une plaque de verglas ce qui équivaut à faire un moonwalk sauvage. Je suis toujours debout…

Une petite heure de marche rafraîchissante sous la neige fondante… plus tard, et me voilà en au « Fairmont » ma maison pour encore deux mois… Je souris, je suis en vie… L’infirmière qui a du tout apprendre avec Mengelé (elle sourit quand elle arrache mes pansements) m’attend dans le lobby  pour mon heure de soins quotidienne…

Fucking Sunday…

 

 

 

 

 

Fêtes Faites

Publié par fpetitjean le 28 décembre 2017
Publié dans: Articles. Tagué : Dallas, Ecosse, improbabilité, Kilt, nuage, Tulle, Vaux le Vicomte. Poster un commentaire

C’est la première fois de ma vie que je croise un homme avec la tête dans les nuages…

J’étais en voiture et j’ai à peine eu le temps de le saisir qu’il avait déjà disparu…

Résolument persuadé qu’on ne peut pas introduire d’effets spéciaux dans la vie de tous les jours, j’étais  finalement assez rassuré que l’improbable puisse encore avoir sa place.

L’improbabilité…

Ma vie en déborde, à chaque coin de rue l’impossible s’invite, l’incroyable s’installe dans une incongruité désormais quotidienne.  Je m’y fais… J’en souris… Non sans difficultés parfois !

Par exemple… Invité à un mariage en Ecosse, je me devais de lire le traditionnel discours du meilleur ami. Habillé en Kilt comme la moitié des convives, mais en retard (comme toujours) je courais mon discours à la main, vers l’immense tente installée dans la cour du château, quand je me suis heurté de plein fouet fait à une vitre…

Une vitre de tente… Improbable.

Et pourtant bien réelle… Je me suis retrouvé au sol… assommé… Jambes écartées… Kilt retroussé… Et pour respecter la tradition Ecossaise… Sans sous-vêtements… Sous les yeux des quatre cents invités.

Comment dire…

La honte, l’archouma, the shame… Tout ça était bien en dessous de la réalité !

Je pouvais scientifiquement affirmer que le ridicule ne tuait pas !

Après je passe sur des expériences mineures comme faire sa soutenance de Thèse la braguette ouverte, (Ce qui m’a valu une mention) Se tromper d’enterrement et suivre le mauvais cortège en  demandant à la veuve qui sont tous ces inconnus…  Eructer lors de sa première interview télévisée (Bu trop de coca pour évacuer le stress)… Se tromper de médicament en prenant un Laxatif ultra puissant (Pour favoriser le transit intestinal) la première fois où vous allez coucher avec une fille… Ou encore, tenter de discrètement coller son chewing-gum sous son siège durant le festival de Cannes, et avant qu’il n’est pu se décoller de votre doigt, être obligé de serrer la main de la ministre de la culture…

La classe à Dallas, La honte à Vaux le Vicomte, le ridicule à Tulle (Sud Ouest).

Je ne sais pas qui à fabriqué la petite poupée de cire à mon effigie, la perçant régulièrement avec de petites aiguilles… Mais ça marche bien.

N’étant toujours pas en phase terminale, je vous dis à bientôt.

 

 

« Art » cèlement

Publié par fpetitjean le 25 octobre 2017
Publié dans: Articles. Tagué : Air, Carpates, James Bond, Ourcq, Ukraine. Poster un commentaire

On a les espions qu’on mérite…

Cette Brouette des Carpates m’a réconcilié avec James Bond… C’est bon de savoir que quand il ne tourne pas il bosse comme tout le monde ! En Ukraine on rigole pas avec les travaux!

D’ailleurs on rigole pas avec grand chose… De retour en France après cette semaine de repérages, je me pose sur un banc et je regarde l’eau du canal de l’Ourcq  refléter les visages inquiets des gens qui s’aiment, qui sont un peu toujours les mêmes, les mains moites et la peau blême à se demander si l’amour est éternel.

Rien ne l’est.

Dernière semaine de cours au conservatoire du cinéma Français…  J’aimerais à nouveau être un étudiant en les observant, certains de tout et surs de rien. Je regarde Brune et Louise rêver des films qu’elles feront un jour, je sens filer le temps entre mes doigts quand les yeux de Gloria se noient et je souris aux blagues de Jeremy.

La pluie m’envahit et la musique de Moon Safari, « un air de Air » résonne au rythme de mes pas qui jour à après jour m’emmènent vers demain avec une certaine lenteur. Tout ça pour être sur d’être en retard même le jour où ma dernière heure viendra. « Ha non désolé il n’est pas  là…« 

En attendant je procrastine…

J’adore ce mot presque imprononçable, cette apologie de la fainéantise qui vous oblige à articuler comme un adolescent en pleine orthodontie. Oui je remets à demain encore et depuis toujours. Je fais durer le présent jusqu’à tout le temps.

Hors de question de faire les choses maintenant. je te quitterai demain et comme ça je t’aimerai toujours…

Pour ça… Il ne faut jamais dormir… Se mettre entre aujourd’hui et l’avenir et guetter ces petits moments où la vie vous attend. Et puis Surtout… Ne jamais oublier de mettre sur pause,  quand de vous aimer on ose…

 

 

 

 

 

Navigation des articles

← Entrées Précédentes
Entrées Plus Récentes →
  • Articles récents

    • 17h59 COVID FREE
    • CO… VIDE
    • CON FINEMENT FIN
    • CON FINEMENT JOUR 46
    • CON FINEMENT JOUR 38
  • Archives

    • janvier 2021
    • septembre 2020
    • mai 2020
    • avril 2020
    • mars 2020
    • octobre 2019
    • avril 2019
    • décembre 2018
    • novembre 2018
    • octobre 2018
    • août 2018
    • avril 2018
    • mars 2018
    • février 2018
    • décembre 2017
    • octobre 2017
    • mai 2017
    • avril 2017
    • mars 2017
    • février 2017
    • janvier 2017
    • décembre 2016
    • novembre 2016
    • octobre 2016
    • septembre 2016
    • mai 2016
    • avril 2016
    • janvier 2016
    • décembre 2015
    • novembre 2015
    • octobre 2015
    • septembre 2015
    • août 2015
    • mai 2015
    • avril 2015
    • mars 2015
    • février 2015
    • décembre 2014
    • novembre 2014
    • octobre 2014
    • septembre 2014
    • juillet 2014
    • juin 2014
    • mai 2014
    • avril 2014
    • mars 2014
    • février 2014
    • janvier 2014
    • décembre 2013
    • novembre 2013
    • octobre 2013
    • septembre 2013
    • août 2013
    • juillet 2013
    • juin 2013
    • mai 2013
    • avril 2013
    • mars 2013
    • février 2013
    • janvier 2013
    • décembre 2012
    • novembre 2012
    • octobre 2012
    • août 2012
  • Catégories

    • Articles
    • Extraits
    • Films
    • Horoscope
    • Humeur du jour
    • La note du jour
    • Non classé
    • Roman
  • Méta

    • Inscription
    • Connexion
    • Flux des publications
    • Flux des commentaires
    • WordPress.com
Propulsé par WordPress.com.
fredericpetitjean
Propulsé par WordPress.com.
Annuler

 
Chargement des commentaires…
Commentaire
    ×