Je n’ai toujours pas encore trouvé l’algorithme qui relie le PQ au Coronavirus… Je dois être le dernier vu l’écho qui règne dans ces rayons vides.
Quelle joie de retrouver l’achalandage joyeux et coloré des magasins de la RDA à l’époque du mur de Berlin. La première analyse évidente de cette pandémie, c’est qu’elle provoque une ruée de connerie. On a encore échoué sur ce qui pourrait enrayer la prolifération de la bêtise… Celle-ci se propage à une vitesse foudroyante surfant sur des rouleaux de papiers toilettes masqués, glissant sur des autoroutes de gels hydroalcooliques. Au rythme où on en consomme, il va bientôt il y avoir des réunions des Hydroalcooliques anonymes… « Bonjour je m’appelle Thierry… Et je me lave les mains en sortant de la douche ».
Bref…
Donc on est en guerre… Et on achète des pâtes à tour de bras pour se ruer sur l’ennemi à grands coups macaronis, de spaghettis et de coquillettes !
Vous noterez dans les rayons vides que la sauce tomate, elle aussi a disparu… « Alerte enlèvement »… On est sans nouvelles de la sauce Napolitaine depuis maintenant trois jours… Nul besoin d’écrire des comédies désormais, ce virus met les scénaristes au chômage… Il suffit juste d’aller dans les supermarchés pour rire.
Etant arrivé après la meute au magasin en tout décontraction, je n’ai pu acheter que ce qu’il restait… Une boite de brocolis au miel et des lentilles aux moules… Comme j’ai hâte…
Après Balkani et son orchestre nous voilà assigné à résidence mais sans bracelet. Quel temps béni quand même pour notre planète, sauvée par un petit pangolin qui a fait un burnout! Plus de voitures, plus d’avions, à se demander si ce n’est pas un coup de Hulot!
Alors nous voilà confiné. Nul doute que les familles vont en profiter, Dans neuf mois il y aura bousculade à la maternité… (C’est le temps de vous ruer sur les rayons des couches culottes miraculeusement encore fournis). Mais de manière toute aussi certaine… Il y aura autant de divorces… Qui va réussir à rester collé à son conjoint (en un seul mot) pendant probablement un mois s’il n’y a plus de Lexomil… En cas de harcèlement de votre moitié ou de trop grande proximité… Toussez…
Sans le coude.
À demain…