Pour écrire plus vite, j’ai essayé d’écrire en courant… Ca ne marche pas…
A demain…
Pour écrire plus vite, j’ai essayé d’écrire en courant… Ca ne marche pas…
A demain…
Cela faisait bien longtemps que je n’étais pas venu à un festival faire la dédicace de mes livres…
Les Dolce à Toulouse…
(Non ce n’est pas le titre du tome 3)
Et du coup j’avais oublié les questions qu’on vous pose d’ordinaire…
Et à part l’écriture, vous avez un vrai métier ?
… Comment dire… ou encore:
Quand est ce que vous écrivez un vrai livre?
-Un vrai livre ?
– Bah oui pour adulte.
Donc je n’écris pas de vrais livres… Elle a quand même acheté un faux tome 1 !
Bon à part ça… Pierre Bordage (une idole) m’a dédicacé un livre… La classe intergalactique…
Etant incapable de lui dire non, je l’ai accompagné à une dégustation d’insectes… Oui des insectes.
Moi qui suit un fervent défenseur du Nut, du Coca et du Carambar, (j’ai choisi de me suicider au cholestérol)
Autant dire que manger un vers de farine revient pour moi à gravir l’Everest.
Je confirme… monter à 8000 mètres c’est plus facile…
Si je m’en sors vivant…
– Vous avez trente secondes pour raconter votre film.
– Combien ?
– Trente secondes.
– Maintenant ?
– Oui.
– Bon bah c’est l’histoire de…
– … C’est fini.
Voilà… Londres et sa presse légendaire, Tout cela vient de se terminer…
Sans avoir ingurgité le moindre Fish & Ships… Tout fout le camp !
Des irlandais, des anglais, des écossais… Deux jours où j’avais l’impression de participer à jeux sans frontières! (Les plus jeunes ne comprendront pas)
De jolies rencontres aussi… Et une bonne crise de fou rire devant un plateau de petits fours vivants !
Petit cocktail au 13ème sous-sol du Savoy (à côté de la salle des machines) pour fêter la fin du Film London festival et direction St Pancras pour prendre l’Eurostar.
Bon c’est un peu nul de le prendre la nuit car on a l’impression d’être dans le tunnel jusqu’au bout !
Maintenant direction To loose.
Toulouse pardon…
Deux jours de signatures pour les Dolce à « Scientilivres » C’est parti !
– Vous êtes français ?
– Oui.
– C’est pas grave…
C’est ainsi que ma deuxième journée Londonienne a commencé…
Ici ceux qui votent à droite roulent à gauche… Les anglais ne feront jamais rien comme les autres, c’est bien pour ça qu’on les a mis sur un île!
Bref,
La journée fut donc consacrée à résumer le film devant une sorte de jury et les applaudissements qui ont suivi mon histoire m’ont rappelé les plus belles émissions de Druker.
« Curly Wurly » en poche (la meilleure barre au chocolat du monde… fondante à souhait sur un caramel au gout subtil… Je m’égare) … Je cherche désespérément un « Diet Docteur Pepper » pour faire passer les bouts de caramel qui s’accrochent comme des moules en perdition sur mes dents. Je n’en trouve pas… Je m’abstiendrai donc de sourire pour le reste de la journée.
Rendez vous, pauses thé, blagues pitoyables en attendant que les meetings se terminent et bonne nouvelle sur les Dolce qui arrivent par SMS finissent d’embellir cette journée.
Mais la nuit tombe rapidement sur le Tower bridge.
Je me demande en voyant une mouette passer, si les oiseaux ressentent le décalage horaire quand ils traversent la manche…
Je vais y réfléchir.
A demain… For the last day
Et si nous passions aux bonnes nouvelles…
La semaine sera donc Londonienne…
Un scénario que j’ai écrit il y a quelques temps dans la langue de Shakespeare… enfin avec des mots qu’il connaissait mais beaucoup moins bien que lui en fait.. « Brentwood Week-end » vient d’être sélectionné au Micro movie Market de Londres !
Ha comment dire… A peace of jubilation !
Temps pourri, taxi merveilleux et fringues délirantes, Hôtel sordide qui sent le curry, la perfide Albion est toujours au rendez-vous.
Et Franchement …
Manque plus qu’un bon Fish and Ships bien gras
et ce sera le bonheur.
Bon les toilettes sont sur le palier… Tant qu’il n’y a que moi qui y va… (je vais quand même changer la serrure)…
Demain et ce pendant deux jours, je vais donc défendre mon film… Avant de partir à Toulouse en fin de semaine faire quelques signatures…
Non pas des chèques … Des livres! Oui oui des tas de petits Dolce…
Retrouvons nous dès demain pour:
The London Chronicles.
Cette semaine fut dans les grandes lignes assez compliquée…
Rendez-vous reportés, factures en masse, contrats non signés, tome 3, disparitions, vols, agios, impôts, mauvaises nouvelles, Zlatan blessé, enfin tout quoi…
La liste est longue quoi qu’étalée sur une année elle pourrait presque devenir anecdotique, mais quand tout arrive la même semaine… on peut la définir comme un déluge!
Je me suis tourné donc vers le ciel… Et je me suis pris une grosse averse!
Logique.
Curieux, je me suis donc adressé aux astres qui ne pouvaient pas ignorer ce qui était en train de m’arriver! j’ai donc commencé à parcourir les horoscopes des divers magazines.
Je suis un scorpion. Autrement dit celui qui peut mourir ou donner la mort avec sa queue… Je suis gêné d’aborder ici ce sujet avec vous…
Il me semble qu’après une bonne quarantaine d’années de cohabitation avec moi-même je ne sois pas équipé d’un tel pouvoir!
Bref J’ai feuilleté la presse de référence et apparemment ces sept derniers jours devaient en principe être le théâtre de merveilleuses rencontres, d’une fortune assurée et d’une santé de fer…
Comment peuvaient-ils se tromper autant?
Afin donc de rétablir la vérité et de réajuster un peu les destins stellaires, fiévreux, j’ai décidé de faire moi-même le travail et de vous proposer enfin un horoscope magique.
Le 10 de chaque mois deviendra une tribune à la divination magique et aux avenirs lisibles.
Sagittaire :
2 « t » je trouve franchement que c’est abusé. au scrabble ça fait juste 2 points en plus. Révisez votre Bescherelle.
Scorpion :
à part « Still loving you » leur réputation est très surfaite. Changez de disque.
Cancer :
Une bonne chimio et ça repart (j’ai testé) tout espoir n’est donc pas perdu.
Balance :
C’est pas bien. Moi je serai vous j’aurais honte! Cachez vous.
Vierge :
De nos jours c’est un miracle, moi je dis respect. Il serait temps de grandir !
Poisson :
Le signe de captain igloo! Je me demande si le mac fish existe encore ? Lavez vous, sentir le cabillaud c’est moyen.
Belier :
J’ai eu une voiture comme ça il y a longtemps. Roulez zen.
Lion :
2h30 en tgv depuis Paris… Foncez!
Gemeaux :
2 pour le prix d’un, c’est un signe en promo. Achetez!
Verseau :
Voir recto. je sais c’est facile… bon allez… Lisez les Dolce!
Taureau :
Je suis contre les corridas, un type habillé pour la gay pride avec un plaid rouge franchement… Mangez des légumes.
Capricorne:
Avoir des cornes à votre âge… Je m’arrête un peu sur ce signe parce que j’ai lu dans un magazine très sérieux que le capricorne maitrisait les genoux… Je vous jure que je ne plaisante pas…
Qu’on ne vienne pas me dire que mon horoscope est fantaisiste!
Franchement les genoux… N’importe quoi.
La chaleur d’une après midi pas comme les autres me faisait oublier l’automne. Je me suis baladé encore un peu sans savoir vraiment où j’allais le long des vagues de plus en plus lointaines. Il y a toujours des amoureux sous le grand saule pleureur en face de la berge.
Quelle que soit l’heure.
Il est toujours le temps pour les sentiments.
Manhattan Beach Il y a presque deux ans.
Je me suis rappelé ce moment si profondément léger en sortant du quartier latin cet après midi.
J’en avais besoin.
Il y a des jours pour la fin des choses, ils ne sont jamais bons, toujours longs et sans direction… Dans quelques jours le temps me paraitra différent, mais aujourd’hui il ne passe plus.
Le tome 3 des Dolce attend sur un coin de mon bureau, sans promesse. Les chemins se séparent sans que l’histoire puisse se terminer. Je suis triste de ça. Je voulais juste que les gens connaissent la fin.
Elle est là…
A quelques centimètres de moi la dernière famille de magiciens patiente.
J’aimerais vous l’offrir, vous dire quand…
Il faudra attendre encore un peu que les Dolce trouvent une nouvelle maison…