A peine déballé le dernier cadeau amazon, livré par Fedex, fabriqué en Chine et revendu sur le Bon coin qu’il va falloir se souhaiter une bonne année…
Haut les cœurs, bas le moral (Résidence secondaire des Windsor) préparons-nous à célébrer le moins pire en attendant que ça s’aggrave.
Ne me souhaitez plus une bonne santé, j’insiste, car après deux cancers, une greffe, un doigt coupé, onze fractures et une bonne vingtaine de cicatrices, force est de constater que ce voeu ne s’est jamais réalisé, bien qu’il fût formulé sans relâche lors de ces vingt dernières années.
Ça c’est fait…
Espérez au mieux deux où trois moments de grâce, un bon repas de temps en temps, quelques rires contenues à la vue de nos chefs d’États, une remise exceptionnelle de 20% au rayon tringles à rideau de votre supermarché, deux numéros au loto, mais honnêtement rien de plus.
Parce qu’au bout du compte vous n’échapperez pas à… Une gastro dans l’année, un aliment avarié dans votre assiette, une insulte du type qui conduit dans la voiture d’à côté, un impôt supplémentaire, une baisse de votre pouvoir d’achat, un augmentation des prix, une tâche de tomate sur votre tee-shirt blanc, un mickey qui pendra au bout de votre nez en pleine réunion de travail, une étron canin sous votre pied gauche juste avant d’entrer dans le magasin de chaussure, un pneu crevé, une fiente de pigeon sur votre manteau, un postillon dans l’œil de celle que vous vouliez séduire, une feuille de salade sur vos dents quand vous lui souriez (Juste après le postillon), une blague de Poutine (Au passage il a promis le paradis aux Russes en cas de guerre nucléaire) Les cons osent tout, mais les chefs d’Etat les surclassent), un discours de macron (toujours pas de majuscule à son nom, ça le dépasserait…) Un radar qui va vous flasher, un twit de Trump (ou l’inverse je ne sais plus) et un rappel de votre banque quant au découvert qu’ils prennent soin de creuser avec leurs agios, tel les fossoyeurs sans relâche de nos économies.
Que souhaiter alors sinon un peu d’absurde, de dérision, d’inutile, de silence, le sourire, d’une inconnue (qui vous offre des fleurs), la voix de Alf, le frisson qui vous saisit la nuque quand le regard d’Audrey Hepburn se pose sur Burt Lancaster dans le « Vent de la plaine », rattraper un m&m’s avec la bouche quand on le lance en l’air (j’ai failli mourir étouffé en faisant ça) et que Naguy arrête de présenter des émissions ?
Le vent dans la plaine…
Au passage il y a quand même une étude scientifique qui vient d’aboutir au stratégique constat que les poissons pétaient… Il y a donc un type sur cette planète qui a demandé des subventions, fait des dossiers, recruter des chercheurs, et a consacré sa vie aux vents des poissons…
Tout n’est pas perdu… Enfin presque, dans pas longtemps… Là