Ne me demandez pas pourquoi ce matin en écoutant « In between days » des Cure, je me suis demandé en quoi s’habillerait Yoda s’il devait se rendre à un bal masqué…
Hé oui…
Je sais j’entame souvent mes chronique par le Jedï ( entre le Mercredï et le vendredï ) Mais rien de l’enfance ne meurt jamais vraiment.
Ce n’est ni un Miro, ni une oeuvre post moderne, c’est juste la dernière fois que j’ai fait une vinaigrette…
Le vinaigre Balsamique dans l’huile…Même en assaisonnant la salade j’arrive à m’égarer!
L’enfance et l’insouciance cognent sans arrêt dans ma tête en utilisant tous les moyens possible pour se faire entendre.
Alors souvent j’écoute…
Comment ne pas penser à la femme du hibou qui doit être chouette, ou au caviar qui finalement est du poisson pas né.
Pourvu que mes enfants ne lisent jamais ça, je perdrais toute mon autorité (Déjà bien entamée).
Finalement j’avance en regardant constamment derrière moi pour savoir si je n’ai rien oublié, si mon passé me suis pas à pas. Si certains cherchent à tout prix à l’oublier moi je m’obstine à l’entretenir.
Cette plante plus tout à fait verte que j’arrose de mes pensées quotidiennes pour que les goûts d’avant ne s’évaporent jamais.
Attendre à 15 ans sous la pluie que celle qu’on aime sans lui dire, à la sortie du lycée, juste pour la voir. Baisser la tête, faire semblant de fumer avec un stylo bic pour avoir l’air d’un homme, changer dix fois de position pour ressembler à James Dean et se rendre compte qu’au bout d’une heure, qu’on est Samedi… Et qu’il n’y plus personne dans le bahut depuis longtemps…
Repartir chez soi en marchant comme si on était filmé, en remontant son col, un petit coup d’oeil à droite pour voir si on est pas suivi, et après faire face caméra sans jamais la regarder…
J’ai fait ça mille fois… En voiture le front plissé comme dans Bullit, en sortant du train comme si je revenais du front, où en montant dans l’avion quand l’hôtesse te reconnait ravie d’avoir la grosse star américaine qui essaye de voyager incognito.
J’ai réussi à rester super incognito… Comme quoi je n’ai pas totalement échoué.
« In Between days »… Franchement…