Un an… 365 jours… 8760 heures…
Se sont écoulées depuis le dernier festival… Et il faut remettre ça!
Costume plié dans la valise, chemises froissées et noeud pap poussiéreux, me voilà donc de retour au coeur du bling bling mondial, au centre névralgique du people land
Yes we Cannes !
A peine quelques pas dans la ville et je tombe sur ce sein que je ne saurais voir, à cause de l’ombre d’un palmier venu délicatement au secours de Virginie Efira, déesse de cette magnifique affiche.
20 mètres de haut sur 10 de large.
Le plus grand mamelon du monde! Waaaa… J’ose à peine imaginer la taille du soutient-gorge !
Je change radicalement d’avis sur le festival, le cinéma après tout c’est pas si mal, c’est même carrément magique!
Sans nouvelles de Jean-Michel Apathie depuis deux ans, je suis limite d’envoyer une « alerte enlèvement » à son sujet… J’irai faire un tour au tennis club demain matin pour vérifier…
(Ca c’est pour les fidèles lecteurs)
Je me rends donc directement aux inscriptions du festival pour retirer le Graal… l’accréditation.
Ce petit bout de plastique qui t’ouvre toutes les portes… Cette carte de crédit du cinéma qui dès que tu la mets autour du cou fait de toi un objet de curiosité.
Bon ça ne marche qu’à Cannes… N’essayez pas à Nantes, ni à Melun, encore moins à Chorges, (pas loin de Gap)…
Là, même sans accréditation, on peut entrer dans une boulangerie sans être fouillé de A à Z !
Parce que la grande nouveauté du festival c’est ça… On vous fouille tout le temps !
Poches, sac, capuche, rien n’échappe aux mains insistantes, on est à la limite de l’ostéopathie !
A chaque fois qu’on rentre dans le Palais des festivals, on vous fouille comme si c’était la première fois, un vrai massage.
Du coup après quatre rendez- vous au Palais, j’ai déjà moins mal au dos, si la sécurité se renforce encore… On ne sera plus très loin du touché rectal !
Je me demande si ma passion du cinéma est aussi profonde… Pas certain !
Sur le chemin du retour on croise toujours d’étranges créatures à la recherches de places…
C’est vrai que quand tu ne peux pas te payer un smoking, vaut mieux mettre une robe.
On dirait une pub Cofidis !
à demain…