Quand il plaqua son premier accord… Antonius senti son corps vibrer comme la septième corde de sa guitare. Du ré mineur, un millier de sensations s’échappèrent en une fraction de seconde, jusqu’à ce que le son meurt… Quelque part.
« Hey jude », « The Road to hell », Sultans od Swing » « Cocaine »… Se liquéfiaient dans une ondulation fatiguée, attendant fébrilement le prochain son.
Le jeune magicien pouvait ressentir chaque morceau emblématique qui inspirait sa note.
Les visages de Lennon, d’Hendrix, de Clapton ou de Satriani, vinrent danser autour de son visage, comme autant d’emblèmes fantomatiques que sa mémoire essayait de ressusciter.
Tome 3.