Il y a des nuits où la lune est presque possible, où le rêve s’effleure du bout des lèvres. Des nuits où l’évidence se mêlent à la facilité… Ces moments où ce n’est pas moi qui écris. Je regarde sans voix les mots qui s’enchaînent. J’observe les personnages danser sans donner le la. Je me retire lentement pour laisser vivre l’histoire et j’attends le temps. L’éternité s’invite avant même de se dévoiler, le présent se fige et je me regarde voler. La parenthèse d’un infini qui montrerait son visage…