Le Tome 2 des Dolce, « Les cinq secrets » est en librairie depuis une semaine. Interviews, séances de signatures, rencontres avec des lecteurs : voilà à quoi ressemble la vie d’un auteur en promo.
L’écriture est un travail solitaire, souvent taciturne parfois nocturne. Et puis moment magique, le livre sort. Comme un passage de l’ombre à la lumière. C’est en même temps jouissif et très violent. Ecrire un livre signifie s’échiner des mois, des jours, des heures sur une intrigue, une histoire, une phrase, un verbe ou signe de ponctuation. Et puis, finalement, on doit bien rendre sa copie. La chose devient définitive.
J’ai de la chance, les journalistes que je rencontre ont vraiment lu le livre, leurs questions sont précises, leurs réflexions pertinentes. Enchainer les interviews est un exercice étrange. Il faut essayer de trouver des réponses originales aux mêmes questions. Radio, télé, presse : Quel que soit le média du journaliste qui est en face de moi, j’essaie de me montrer disponible, à l’écoute. J’ai toujours une pensée pour les auteurs qui ne bénéficient d’aucune couverture médiatique. Pour eux, la solitude de l’écriture se poursuit. La frustration se fige pour la quasi-éternité.
Alors voilà, je poursuis la promo, je découvre les critiques du livre. Certaines me ravissent plus que d’autres. « Les cinq secrets » ne m’appartiennent plus. Pour me consoler je m’attelle à mon nouveau bébé, le tome 3 qui paraitra dans un an. D’ici là, m’attendent de nombreuses nuit blanches à m’échiner sur une phrase, un mot, une virgule.
Témoignage intéressant. Que se passe-t-il lorsque l’auteur, qui a travaillé solitairement durant de longs mois, répugne à parler de son livre aux médias (par timidité, parce que c’est un vrai solitaire…) ? J’imagine que cette situation doit se produire… Je ne sais pas s’il arrive que certains auteurs connus ne participent à aucune interview, aucune rencontre littéraire. C’est une question qui m’a toujours turlupinée…
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