…à qui sait attendre
Les journées sont trop courtes. Un roman qui se termine, un téléfilm qui s’écrit, un film de cinéma qui se finance et un autre qui va bientôt sortir.
Il y a quelques jours, j’ai eu la chance d’assister à la première diffusion de « En solitaire » réservée à l’équipe de film.
Quelle émotion, quelle joie incroyable de voir des mots se transformer en image. Je resterai à jamais un enfant devant cette magie qui transforme l’imagination en image.
Quand j’ai dit aux journalistes que je n’avais jamais mis les pieds sur un voilier, ils ne m’ont pas cru. Dommage. C’est pourtant la vérité, et j’en suis plutôt fier. Le seul noeud que je sache faire c’est celui de mes chaussures, et comme je porte des bottes…
A-t-on demandé à George Lucas s’il avait voyagé dans l’espace quand il a écrit Star Wars ? Plus modestement je doute que Christian Clavier soit allé faire un tour au moyen âge pour imaginer les visiteurs.
Une histoire… Juste raconter une histoire.
C’est un principe que bien des producteurs ont oublié. Pas jean Cottin. Je le remercie encore d’avoir pris ce scénario pour le faire vivre et bravo à Christophe Offenstein le réalisateur, pour avoir à ce point soigné l’image. Cluzet est génial… Quand je pense qu’il y a un an il explosait le box office en étant paralysé… Là avec ses bras et ses jambes… Tout espoir est permis.