Hurlements, effrois, frayeurs et toutes ces sortes de choses…
Il est de bon ton désormais d’adopter une mine blafarde, un oeil tombant, une dentition douteuse et d’écouter thriller en boucle quand vient le temps d’Halloween.
Les Dolce et la magie n’échappent pas à cette règle…
C’est donc habillé en zombie que les dernières pages des Dolce se construisent… Le maquillage ne sera pas nécessaire, les dernières nuits d’insomnies suffisent !
Le teint verdâtre, je guette à chaque page le mot fin… Toujours long à se faire désirer.
Être né le jour de fête des morts (véridique) invite naturellement à célébrer l’automne plutôt qu’à le subir… Même si les feuilles mortes se ramassent encore à la pelle malgré un lumbago insistant, je reste souriant devant ces temps où tout ce qui meurt est à la fête. Lou Reed aurait pu attendre encore un peu…
Après une nuit d’écriture, j’écoute les infos du matin avant d’aller me coucher… l’automne semble être dans ce monde une saison qui dure toute l’année.
Il serait bon de fêter un jour les vivants…