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Et le mot Fin.
Voilà c’est fini… Comme disait Jean Louis Aubert
Sous l’origami le roman…
T3 signifiait auparavant Terminator 3, maintenant on dira plus élégamment Le tome 3 des Dolce. (merci de vous en souvenir)
Comme c’est étrange d’écrire le mot FIN. La vraie, la définitive, l’ultime.
J’ai cru terminer le dernier volet de la trilogie maintes fois mais je trouvais toujours quelque chose qui n’allait pas, un détail ou tout un chapitre… J’ai repoussé ce moment à de nombreuses reprises, je n’étais pas vraiment préparé et je ne le suis toujours pas d’ailleurs.
4 ans de vie commune, des nuits aussi blanches que les pages, et des matins difficiles à se demander pourquoi une marque de Pizza porte le même nom que ma trilogie!
En protestation mes héros n’iront jamais dans un resto Italien!
Mes héros…
J’ai cessé depuis aujourd’hui de me demander comment Léa allait s’habiller, si Anto deviendrait vraiment une star du Rock, et comment j’allais faire râler Mona.
Je les ai rangés, comme mon stylo, mon ordi et le plan de New-York, sans vraiment dire au revoir.
J’ai vécu avec eux. J’ai vieilli en les regardant grandir, et je les quitte en sachant que je ne les oublierai jamais.
Ils ne m’appartiennent plus vraiment et sont devenus presque vivants.
Je ne suis aucun d’eux, et pourtant je suis un peu dans chacun. Ils ont vos visages, vos allures, et vos parfums, mais ils s’apprêtent à devenir mes souvenirs.
Voilà… J’aimerais être sur un quai de gare pour les regarder s’éloigner, leur faire un signe de la main pour voir si tout va bien… sans moi.
J’essaierai de ne pas me retourner….