J’avais 15 ans quand Greystoke est sorti et 17 quand Highlander a envahi les écrans.
Alors prendre un verre avec Tarzan tout en sachant qu’il est le dernier des immortels alors que JeanPaul Belmondo vous demande si vous reprendrez du dessert… m’a quelque peu perturbé. Notez la situation perchée de Christophe Lambert… Qui ne s’est donc jamais vraiment remis de son tournage dans la jungle.
Ni l’un ni l’autre m’ont demandé quand le tome 3 des Dolce allait sortir… J’étais donc bien à ma place.
Travailler avec des Légendes vous renvoie constamment au statut de simple mortel, qui tout compte fait me convient parfaitement.
Maintenant que je sais que toutes nos conversations sont écoutées par la NSA et que nos banques s’éclatent au Panama, que les religions au fil des siècles gardent le monopole de la barbarie, je regarde le monde avec un oeil un peu plus lointain… un peu moins docile… cherchant encore dans quelle région, ou dans quelle contrée on pourrait encore trouver un peu de naïveté, un peu d’innocence…
Un endroit sans commerce, sans bénéfice… Sans espoir de fortune où seul un sourire suffirait. Pas d’écran, pas de téléphone… Où la patience d’attendre une réponse suffirait à poser des questions moins stupides. Un monde ou Google ne se substituerait pas à notre ignorance.
Un truc simple, ou « le bon coin » serait un café avec quelques tables dépareillées, où ses amis ne se conteraient que sur les doigts d’une seule main et pas par centaine avec une bannière bleue.
Ecrire une lettre plutôt qu’un émail… Apprendre à attendre la réponse et se faire tous les mondes possibles jusqu’à ce que la lettre retour arrive.
Vivre quoi.
Il y a comme un goût amer sur la liberté… Une sorte d’orage sur nos certitudes…
On a laissé trop de gens décider à nos place de quoi nos vies seraient faites.
Je décide de la mienne, j’apprends à dire je t’aime…
Ce monde existe quelque part derrière le subterfuge et le superflu, le monde de l’essentiel…
Magnifique
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Merci…simplement merci pour la justesse des mots posés sur la toile. Je découvre et j’en redemande.
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le plaisir se partage.
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