Septembre ressemble étrangement à un lundi matin. Réveil difficile, reprise d’un rythme oublié sur les plages…
Les traits tirés et la bouche pâteuse marquent la fin d’un été qui ne le fut jamais vraiment.
Mes tongs me paraissent ridicules, et à moins d’être un touriste allemand, on ne peut pas les porter avec des chaussettes.
Rien qu’à l’idée qu’une saison supplémentaire de « Master chef » et « The voice » se préparent j’ai envie de m’enfuir. Je me réfugie alors dans mon bureau, les mots, mes histoires et les personnages. Ma prochaine héroïne dépressive s’appellera « Septembre » il y a bien une chanteuse qui se nomme Avril…
Antonius et Léamédia sont maintenant devenus grands et la maison de mon imagination se vide en voyant ses anciens enfants devenir adultes. Je reviendrai peut-être un jour les taquiner pour raconter leurs nouvelles aventures. Je n’en doute pas en fait… Mais avant, je leur en toucherai deux mots…
Le cinéma a pris le pas alors que j’attends toujours la date de sortie du tome 3 des Dolce (comme vous).
Entre un long dessin animé qui se profile (On line) une série BD (Ghost express) et un film de guerre (dont je ne peux diffuser le titre) la rentrée bat son plein (J’ai du mal avec cette expression, à chaque fois que je mets de l’essence dans ma voiture, je me demande comment faire).
En ce début de mois, plongé dans l’écriture de mes scénarios, (ou scénarii pour les puristes) je viens enfin de comprendre le secret pour vendre des livres: être la femme d’un président !…
Le chemin pour moi s’avère donc long avant le premier best seller !
Alors en attendant de devenir millionnaire, je me plonge dans les récits des autres. Ce mois d’Août fut donc consacré à trois Livres: 22/11/63 de Stephen King, Karoo de Steve Tesich, et La symphonie des abysses de Carina Rozenfeld. Si le premier de ces trois romans écrit par le maître du fantastique semblait pouvoir l’emporter facilement, j’ai totalement été soufflé par la tonalité brillante du second, et réellement transporter par le livre de Carina, à l’univers nouveau, au rythme parfait, et aux personnages délicieusement profonds.
Je dois avouer que livre un bon lire (c’est peut-être le contraire…) comme Karoo ou la symphonie des Abysses me déprime à chaque fois un peu plus… Je mesure à chaque ligne le travail qu’il me reste à accomplir… Et hop le syndrome du lundi matin revient!
Alors que je regarde incrédule un cadeau de vacances ramené par un ami (trois tortues faites en coquillage) je lui revaudrai ça… je prends le temps de savourer la sélection de « Brentwood Week-end » au Micro Film Market of London (Un scénario que j’ai écrit en anglais il y a quelques années… Comme quoi tout vient à point à qui sait attendre (Clin d’oeil à la sortie du tome 3)… Je sais c’est facile. (d’où la tortue sur le tome 1, tout ça… Image à plusieurs lectures. La classe quoi.)
Moi je dis ça je dis rien.