Le festival commence dans une semaine et je n’ai toujours pas perdu les 2 kilos qui me permettent de boutonner mon smoking…
Monter les marches en rentrant le ventre… Plus jamais.
Tous les ans je me dis… Bon ça va, je connais maintenant… Et puis quand les jours approchent, que les rendez vous tombent, que l’accréditation arrive,
que la liste du jury est dévoilée et que les films se bousculent… L’excitation monte.
Ne pas dormir, faire des tonnes de rencontres, ne pas se souvenir des prénoms de la veille, arriver en retard au premier rendez vous, et transpirer sous les bras dès 10h du matin… alors qu’on monte les marches vers 19h…
Voilà c’est un peu ça le festival. Alors on se prépare.
Un déo pour chaque aisselle, un noeud pap dans chaque poche, une montre avec cinq minutes de retard… Et l’envie de dire au monde que
mes histoires sont les plus belles, que les autres films ne valent pas la peine, et que franchement ils perdent leur temps à lire d’autres scénarios que les miens.
Oui je sais… C’est un peu puéril,
mais le cinéma n’est rien d’autre qu’un prolongement de l’enfance et ça fait bien longtemps que j’ai accepté de ne plus grandir.
Je veux juste raconter des histoires…
Alors…
Rdv à Partir du 15 mai pour les chroniques quotidiennes du festival…
A suivre…