Comme tous les ans (privilège incommensurable) je reçois le coffret des Césars (100 DVD) représentant en gros les films Français qui concourent pour la récompense suprême.
Evidemment je vérifie d’abord que mon film y figure bien (En solitaire), et une fois rassuré, je jette les autres ! Non je plaisante, Quoi que…
Pas très « corporate » me direz vous…
Oui je l’avoue…
Cette année nous avons donc… Une cinquantaine de films sur l’adultère et sa mécanique: couple qui vacille, scène au café, l’amant arrive sous la pluie, et l’épouse guette à la fenêtre. Un vase qui tombe, une musique qui plombe et des gros plan de visages qui durent jusqu’au générique fin. (Meilleurs moment du film, car au moins il y a du rythme).
Une trentaine d’autres parlent du premier amour: jeune qui vacille, scène au café, le premier amant arrive sous la pluie, et la maman guette à la fenêtre. En plus il y’a du sexe. (Meilleurs moment du film pour les mêmes raisons).
Les deux premières catégories utilisent le même scénariste.
Après il y a les documentaires. En fait là on apprends des trucs donc on ne peut pas vraiment se moquer… Sinon ça ne fait pas sérieux. (En même temps, si je l’étais je ferais un vrai métier, un truc où on doit se lever tous les jours à la même heure, avec des tickets restaurant et une mutuelle… Bon je m’égare.)
Et puis il y a ceux qu’on ne peut pas classer parce qu’ils ne rentrent dans aucune catégorie.
La comédie gore romantique,
Le thriller amoureux végétarien,
et le drame d’aventure en huis clos.
(Oui ça existe)
Evidemment il y a toujours quelques surprises divines comme « Blanca nieves » ou « dead man talking »… Mais les résumer serait une injure. (Seule partie sérieuse de la chronique)
Je terminerai donc par un grand moment d’incompréhension. N’étant pas assez intelligent pour comprendre l’oeuvre, je vais juste vous décrire l’épreuve.
Quand j’ai mis le DVD, le lecteur est d’abord tombé en panne. J’aurai du me méfier… Les machines ont une âme ! Un film aussi indescriptible qu’improbable « Leviathan ». Je m’attendais à une histoire un peu fantastique avec un créature diabolique, tout ça… Pas du tout… Le film (enfin la chose) se passe sur un bateau de pêche industrielle. Tout de suite ça donne envie ! On ne le comprend pas tout de suite parce ça commence par vingt premières minutes de noir, (le moment mystère) puis on assiste enfin à la remontée du filet métallique durant une vingtaine d’autres minutes. (Là le suspens est à son paroxysme). A la première heure du film, il (le filet) déverse les poissons dans un gros bac. (C’est la partie un peu action), puis gros plan sur le capitaine d’un quart d’heure qui ne dit rien, (là on plonge dans une émotion féroce) et enfin pour terminer sur une vue des vagues contre la coque rouillée de vingt minutes…
Comment dire… A coté les films de Marguerite Duras peuvent être qualifiés de Punk.
Nul doute que Télérama a du adorer.
Je sais… C’est facile de se moquer, mais qui a dit qu’il fallait céder à la difficulté ?
Allez… Je vais regarder « Blade Runner » histoire de me remonter le moral.
Comme je t’envie dans ce généreux exercice de visionnage…oh oui tant de chefs d’oeuvres ont et vont sans nul doute passer par ton lecteur mutant, avant de finir bêtement dans le sanibroyeur SFA, par erreur bien sûr… Bon je plaisante évidement car cette aventure visuelle semble pourtant essentielle dans le processus de vie d’un artiste mÔoodit … donc bon visionnage … et surtout prend LA bonne décision !!!
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pourquoi maudit? Chanceux plutôt.
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Tu as bien raison … ça n’était que pour faire un « effet de manche » … et évidement que tu vis une très belle aventure au travers de cette passion … euh ça ne fait pas un peu envieux là ? … m’en fiche mais viiite que cette « mÔoodite » suite arrive en librairie !!!
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