En un mot comme en cent, les trois dernières lettres des Dolce ont été rédigées cette nuit… « FIN »
enfin…
La faim de la fin justifie les moyens!
Terminer la première écriture ne veut pas dire que le travail est achevé… Il y a la relecture, les corrections, les modifications, les coupures, les rajouts, les notes de Carina, tout ça… et le fameux doute qui subsistera toujours… N’ai-je rien oublié ?
Et oui…
Je dois tout de même avouer que je suis soulagé de ne pas avoir été touché par la maladie d’Alzheimer avant d’avoir terminé l’histoire! Quelle angoisse de perdre la mémoire avant la fin… J’ai donc décidé désormais qu’à partir de quarante ans… C’est à dire maintenant (enfin depuis un moment déjà)… Je commencerai par écrire la fin de mes romans avant d’attaquer le début. Ainsi… Si par un hasard malheureux, mon cerveau se mettait à dérailler en pleine écriture, peu importe, j’aurai en ma possession le dernier chapitre de l’histoire, le nom du coupable, les raisons de son meurtre, et qui couche avec qui, ce qui en somme est certainement le plus important! Parce qu’un jour ou l’autre on finira tous par mourir, par contre pour ce qui est de coucher… C’est pas toujours gagné!
Voilà…
Le temps est long avant l’édition… Mais l’essentiel est là… Sur mon bureau… Sous mes yeux… Je n’ai pas encore dit adieu à tous ces personnages que je vais retravailler jusqu’au dernier jour… Mais je n’ai plus peur des mots qui les concernent…
Je les ai tous trouvés
FP