Ecrire à l’ombre… Ne signifie pas « rédiger en prison ».
Entre deux meubles Ikéa en attente d’assemblage, (je comprends enfin pourquoi je ne suis jamais arrivé à monter un jouet Kinder), une pelouse qu’il faut épiler, enfin tondre pardon… Et des courses que je n’ai toujours pas sorti du coffre depuis la semaine dernière, les Dolce avancent, combattent, se séparent, pleurent, rient et tant bien que mal, survivent…
Comme moi.
Comme nous.
L’ombre du petit olivier planté en mars (129 € chez Truffaut) vient s’aventurer sur mon clavier (59 € à la Fnac). Une sensation à 188 € en quelques sortes. L’été qui vient cogner à ma fenêtre (235 € chez Lapeyre) m’invite à l’évasion durant quelques heures sur la route. Hôtel California dans le lecteur CD (9,99€ chez Amazon) Ray Ban sur le nez (180 € chez Grand Optical) je laisse les kilomètres caresser ma nostalgie. Le voyant de la jauge, m’indique qu’un arrêt au stand est nécessaire ( 1,59 € le litre de SP98 chez Elan) Le retour s’impose enfin, le vague à l’âme a assez duré. Assis à nouveau sur mon siège (45 € sur Le Bon Coin) j’étrangle mon chapitre 13 de quelques formules latines qui sauteront à la correction. (Word pack office 99€ par an). La nuit est tombée depuis bien longtemps maintenant, tant pis pour elle. Ivre de sommeil (gratuit pour le moment), Je vais enfin me coucher (Matelas Mérinos 890 € chez Confo).
Qui a dit que la vie n’a pas de prix…