Réveil tardif, café raté, la traversée de Cannes au pas de course, léger retard au premier rdv… donc… des auréoles sous les bras des 9h ! Evidemment 3 bombes à l’accueil… Sex appeal en zone « maître Capello » je renonce à tout sourire ravageur, il me reste encore une feuille de salade entre la canine et l’incisive. Canal+, D8, Pathé, l’accueil est plutôt bon malgré mes aisselles moyenâgeuses… J’avance dans le palais, quand au détour d’un raccourcit que jamais je ne vais trouver, je tombe nez à nez avec le maître. Steven. Le cheveux gris comme un film de Chaplin, le sourire simple… Il doit mesurer au moins 7 mètres… Un géant. Il me regarde et ne me reconnait pas… Bon… Jusqu’à là rien d’anormal. j »hésite entre l’autographe, la photo et la phrase parfaite qui va lui donner envie de travailler avec moi. Je bafouille, le coeur à 200, le portable en main en train d’appuyer sur toutes les touches, il me sourit juste avant que les portes de l’ascenseurs se referment. Improbable, magique comme un Dolce, je suis resté de longues minutes sans bouger… Espérant naïvement son retour. Soudain le bouton d’appel se rallume. La mécanique s’arrête à mon étage. Je tremble. Les portes s’ouvrent à nouveau… Stephane Bern.Lui il m’a reconnu… On a que ce qu’on mérite.