« Antonius marchait difficilement dans le sable, assommé par un soleil de plomb. »
Alors que je suis censé écrire une scène qui se passe en plein désert… Dehors il neige. Me vient l’idée saugrenue… Oui saugrenue… De faire tomber la neige dans le désert à ce moment là du roman. Surréaliste, facile et totalement inadapté au chapitre que je suis en train de boucler. (En TGV serait plus rapide, mais l’écriture est un art lent).
Je souffle, lâche mon stylo… Enfin mon clavier… Et je décide de monter brusquement le chauffage de mon bureau pour me remettre dans l’état de mon personnage. Au bout de cinq minutes il fait chaud certes… Mais pour la lumière du désert, ça n’est pas vraiment ça. Qu’à cela ne tienne, je vais chercher deux bonnes vieilles lampes Ikéa (modèle Gurrp et Koërp… je serais curieux de voir un Scrabble suédois) tout ça pour éblouir l’endroit !
Là j’y suis… Il fait chaud, et je dois carrément porter des lunettes de soleil pour continuer à écrire, je transpire au moindre mouvement… Je suis prêt à écrire « Le petit Prince »!
Antonius n’a qu’à bien se tenir, je lui prépare un chapitre torride… Et là… Plus rien… Non pas la page blanche, mais le trou noir. L’électricité vient de sauter. Radiateur à fond et éclairage de cinéma ont eu raison de mon compteur…
Dehors… Il neige toujours. La scène se passera à la montagne…
F.
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